Alice Angevin, artisan maroquinier du Pays Basque, fabrique, vos plus beaux cadeaux de maroquinerie de luxe uniques, du portefeuille homme au sac à main cuir

Créations en cuir réalisées avec le plus grand soin à La B.C.

Les Sacs à M'Alice, Alice Angevin,Sac à Main Herria Loutre Noeuil

Chaque pièce est crée avec le plus grand soin

Alice, experte en maroquinerie, transforme chaque peau tannée en une œuvre unique, inspirée par la vie de l’animal. Sa technique méticuleuse et créative, souligne l’artisanat exquis. Chaque détail révèle une histoire, une esthétique raffinée, témoignant de sa quête constante de perfection et d’innovation dans son métier d’artisan d’art au service du client.

Lorsqu’ Alice déroule une nouvelle peau tannée pour la première fois, c’est comme ouvrir un nouveau chapitre dans ce livre infini qu’est la vie de l’animal. Chaque centimètre carré raconte une histoire, dévoile des secrets et porte les marques du temps écoulé. Sa taille et son “grain” révèlent son identité, sa race, comme les pages d’un livre révèlent l’histoire qui y est écrite. Chaque peau est une histoire à raconter, une source d’inspiration infinie pour ses créations. Et elle est reconnaissante chaque jour de pouvoir transformer cette matière en quelque chose de beau, de précieux, de durable. Car c’est cela, être artisan : transformer l’ordinaire en extraordinaire, le banal en beau, le simple en sublime

Une petite queue de lézard, une peau perlée presque ronde d’autruche, un buffle veiné, une chèvre serrée, une vachette… Chaque peau est unique, chaque grain différent, témoignant de la diversité de la vie animale. En caressant la peau encore entière, ses doigts glissent sur les accidents de sa vie, ses égratignures, ses piqûres. Chaque marque est une cicatrice qui raconte son histoire, une épreuve surmontée par l’animal.

Son matériau de prédilection est la peau de vache, dont le stock est réapprovisionné par notre consommation alimentaire. C’est un choix écologique, utilisant une ressource déjà existante et évitant le gaspillage. L’épaisseur de la peau varie de 1,2 à 1,8 mm en général, mais peut aller jusqu’à 5 mm pour les “collets” de vachettes au tannage végétal. Chaque morceau de peau a sa propre texture, son propre caractère, offrant une infinité de possibilités créatives.

C’est lors de cette première lecture de la peau qu’elle sélectionne les plus beaux morceaux, ceux qui sauront mettre en valeur le travail artisanal. Elle taille dans le sens de la veine, suivant le grain naturel de la peau, s’imaginant déjà les sacs finis, les décors qui viendront les embellir. Chaque découpe est précise, réfléchie, comme une sculpture où chaque coup de couteau révèle un peu plus la beauté cachée de la matière.

Le tannage est une étape cruciale dans le processus, transformant la peau brute en un matériau souple et résistant, prêt à être travaillé. Il existe plusieurs méthodes de tannage, mais elle opte principalement pour le tannage végétal, respectueux de l’environnement et offrant une meilleure qualité de cuir. C’est un processus long et minutieux, mais le résultat en vaut la peine. La peau devient écologique, respectueuse de l’environnement, recyclable.

Une fois la peau tannée, commence le véritable travail de création. Chaque sac est une pièce unique, façonnée à la main avec soin et attention aux détails. Elle découpe à la main, au cutter, autour d’un patron de carton pré-étudié, pièce par pièce. Elle commence par découper les différentes parties du sac, en veillant à utiliser au mieux le matériau et à minimiser les chutes. Chaque découpe est pensée pour mettre en valeur le grain naturel de la peau, créant ainsi un motif harmonieux et équilibré.

Chaque morceau assemblé à un autre, est paré, c’est-à-dire qu’elle enlève une épaisseur voulue sur une largeur désirée, relative à la couture. Par exemple, si elle couds à 0,5 cm du bord, elle pare à 0,7 cm, largeur plus épaisseur à retourner. S’il y a un galon à insérer entre les deux morceaux, elle pare un peu plus large. Il ne faut pas évider plus que, la moitié de l’épaisseur, afin de ne pas fragiliser l’assemblage finale. Cette opération peut être exécutée manuellement avec un « couteau à parer » ou mécaniquement à l’aide d’une « pareuse» (un rouleau entraîne la matière vers un couteau circulaire, 3 cm maxi.).

Lorsque Alice achève la coupe et le parage de sa « base », elle déploie différents styles de décor, ajouré ou en relief, aspirant à ce que chaque création inspire son acquéreur, lui raconte une histoire, le rassure. Les décors en relief, tels que les paysages, sont découpés aux ciseaux dans des cuirs amincis au maximum, tandis que ses couleurs vives sont souvent utilisées sur des cuirs très épais, laissant parfois des résidus dans la pareuse ! Elle peut ainsi superposer plusieurs matières et s’exercer à réaliser des paysages avec un peu de naïveté, cherchant à capturer le mouvement.

Alice utilise des emporte-pièces à frapper – trois coups de marteau ! – pour les petites découpes intérieures telles que cœur, fleur, étoile, goutte, le choix étant assez restreint. Le travail de dentelle commence par une première face apparente sur laquelle elle dessine des branches d’arbre en faisant glisser le fer à fileter brûlant ! KCHII ! Ensuite, elle perfore avec les emporte-pièces entre les branches. Elle positionne une autre face en dessous amincie au maximum, renforce, et coud en suivant le filet du fer, ce qui lui donne un arbre.

Elle peut alors positionner la poche du dos, les fournitures métalliques du devant. Ensuite, elle monte les côtés, la bandoulière, le dessous et le rabat.

Le montage du sac est une étape délicate, où chaque couture est minutieusement réalisée à la main. Elle choisit les fils avec soin, en veillant à ce qu’ils soient solides et durables. Chaque point est pensé pour assurer la solidité du sac, les points d’arrêts exécutés, tout en ajoutant une touche esthétique à l’ensemble. C’est un travail laborieux, qui demande patience et précision au milimètre, mais le résultat final en vaut la peine.

Les morceaux, assemblés entre eux par l’envers puis, retournés délicatement ne doivent pas faire de surépaisseurs, de poids.

La doublure, en tissu ou en cuir, cousue de jolies poches boutonnées et ornée de dentelles, est souvent montée à part et n’est assemblée qu’à la fin, une fois le sac cousu et retourné.

Deux montages sont possibles : le bord franc ou le rembordé. Dans le montage en « bords francs », chaque découpe est franche, nette, et laisse apparaître l’épaisseur. Alice chauffe le « fer à fileter », le passe à cheval sur le bord, enlevant ainsi les aspérités du cuir. Pour les finitions, elle ponce et applique une cire teintée sur la tranche jusqu’à obtention d’un bord net et franc. Dans le montage « rembordé », une épaisseur (parée au maximum) dépasse et est retournée sur les autres, embrassant les tranches des bords et revenant sur l’autre côté. On peut aussi monter une bande à cheval sur un assemblage en bord franc. En fait, les matériaux utilisés dépendent de la pièce à réaliser. Pour une sacoche souple, elle utilise des peaux et doublures molles. Pour une pièce d’aspect rigide, si sa matière est souple, elle renforce avec du thermocollant épais, du « salpa » (aggloméré de cuir), du carton, etc.

Une fois le sac terminé, Alice prend un moment pour le contrôler sous toutes ses coutures. Chaque détail est parfaitement exécuté, chaque couture impeccable. C’est une satisfaction immense de voir le fruit de son travail prendre forme sous ses yeux, de savoir qu’on a donné vie à une idée, à une vision. Et quand elle voit le sourire sur le visage de celui ou celle qui recevra le sac, elle sait que tout le travail en valait la peine.

Mais son travail ne s’arrête pas là. Alice est toujours à la recherche de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux, pour continuer à améliorer ses créations. Elle est constamment en quête de perfection, cherchant sans cesse à repousser les limites de son art. Car c’est cela, être artisan : ne jamais se contenter de ce qu’on sait faire, mais toujours chercher à s’améliorer, à innover, à créer quelque chose de nouveau. Elle adapte l’objet futur à partir de « stock dormants ».

Each piece is created with the greatest care

drapeau royaume-uni

Alice, an expert in leather goods, transforms each tanned skin into a unique work, inspired by the life of the animal. Its meticulous and creative technique highlights the exquisite craftsmanship. Every detail reveals a story, a refined aesthetic, testifying to its constant quest for perfection and innovation in its craftsmanship at the service of the customer.

When Alice unrolls a new tanned skin for the first time, it’s like opening a new chapter in this infinite book that is the animal’s life. Every square centimeter tells a story, reveals secrets and bears the marks of time. Its size and “grain” reveal its identity, its race, like the pages of a book reveal the story written there. Each skin is a story to tell, an infinite source of inspiration for its creations. And she is grateful every day to be able to transform this material into something beautiful, precious, lasting. Because that’s what being an artisan is: transforming the ordinary into the extraordinary, the banal into the beautiful, the simple into the sublime.

A small lizard tail, the almost round pearl skin of an ostrich, a veined buffalo, a tight goat, a cow… Each skin is unique, each grain different, testifying to the diversity of animal life. Caressing the still whole skin, his fingers slide over the accidents of his life, his scratches, his bites. Each mark is a scar that tells its story, an ordeal overcome by the animal.

Its favorite material is cowhide, the stock of which is replenished by our food consumption. It is an ecological choice, using an already existing resource and avoiding waste. The thickness of the skin varies from 1.2 to 1.8 mm in general, but can go up to 5 mm for the “collars” of vegetable-tanned cows. Each piece of skin has its own texture, its own character, offering endless creative possibilities.

It is during this first reading of the skin that she selects the most beautiful pieces, those which will highlight the artisanal work. She cuts in the direction of the vein, following the natural grain of the skin, already imagining the finished bags, the decorations that will embellish them. Each cut is precise, thoughtful, like a sculpture where each knife stroke reveals a little more of the hidden beauty of the material.

Tanning is a crucial step in the process, transforming the raw hide into a supple and strong material, ready to be worked. There are several tanning methods, but she mainly opts for vegetable tanning, which is environmentally friendly and offers better leather quality. It’s a long and painstaking process, but the result is worth it. The skin becomes ecological, respectful of the environment, recyclable.

Once the skin is tanned, the real creative work begins. Each bag is a unique piece, handcrafted with care and attention to detail. She cuts by hand, with a cutter, around a pre-designed cardboard pattern, piece by piece. She starts by cutting out the different parts of the bag, making sure to make the best use of the material and minimize waste. Each cut is designed to highlight the natural grain of the skin, thus creating a harmonious and balanced pattern.

Each piece assembled to another is trimmed, that is to say it removes a desired thickness over a desired width, relative to the seam. For example, if she sews 0.5 cm from the edge, she sews at 0.7 cm, width plus thickness to turn. If there is a braid to insert between the two pieces, it looks a little wider. You should not hollow out more than half the thickness, so as not to weaken the final assembly. This operation can be carried out manually with a “trimming knife” or mechanically using a “trimming machine” (a roller carries the material towards a circular knife, 3 cm max.).

When Alice finishes cutting and trimming her « base », she deploys different styles of decoration, openwork or in relief, hoping that each creation inspires its buyer, tells them a story, reassures them. The relief decorations, such as landscapes, are cut with scissors from leathers thinned as much as possible, while its bright colors are often used on very thick leathers, sometimes leaving residue in the trimmer! She can thus superimpose several materials and practice creating landscapes with a little naivety, seeking to capture movement.

Alice uses cookie cutters to hit – three hits with a hammer! – for small interior cutouts such as heart, flower, star, drop, the choice being quite limited. The lace work begins with a first visible side on which she draws tree branches by sliding the hot threading iron! KCHII! Then, she perforates with the cookie cutters between the branches. She positions another face underneath, thinned as much as possible, reinforces it, and sews following the thread of the iron, which gives it a tree.

She can then position the back pocket and the front metal supplies. Then she assembles the sides, the shoulder strap, the bottom and the flap.

Assembling the bag is a delicate step, where each seam is meticulously done by hand. She chooses the threads carefully, ensuring that they are strong and durable. Each stitch is designed to ensure the strength of the bag, the stopping points executed, while adding an aesthetic touch to the whole. It’s laborious work, requiring patience and millimeter precision, but the end result is worth it.

The pieces, assembled together from the reverse side and then delicately turned over, must not create excess thickness or weight.

The lining, in fabric or leather, sewn with pretty buttoned pockets and decorated with lace, is often mounted separately and is only assembled at the end, once the bag has been sewn and returned.

Two assemblies are possible: the raw edge or the reeded edge. In the « free edge » assembly, each cut is straight, clean, and reveals the thickness. Alice heats the « threading iron », runs it over the edge, thus removing the rough edges of the leather. For finishing touches, she sands and applies a tinted wax to the edge until a clean, straight edge is obtained. In the « reborded » assembly, one thickness (trimmed as much as possible) protrudes and is turned over the others, embracing the edge slices and returning to the other side. You can also mount a strip astride a raw edge assembly. In fact, the materials used depend on the part to be made. For a soft bag, she uses soft skins and linings. For a piece with a rigid appearance, if its material is flexible, it is reinforced with thick iron-on adhesive, « salpa » (leather chipboard), cardboard, etc.

Once the bag is finished, Alice takes a moment to inspect it from every angle. Every detail is perfectly executed, every seam impeccable. It is an immense satisfaction to see the fruit of your work take shape before your eyes, to know that you have brought an idea, a vision, to life. And when she sees the smile on the face of the person who receives the bag, she knows that all the work was worth it.

But his work does not stop there. Alice is always looking for new techniques, new materials, to continue improving her creations. She is constantly in search of perfection, constantly seeking to push the limits of her art. Because that’s what being an artisan is: never being satisfied with what you know how to do, but always seeking to improve, to innovate, to create something new. It adapts the future object from “dormant stock”.